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Un zebre parmi les hommes.

Un zebre parmi les hommes.
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Un zèbre parmi les hommes.
Un exutoire pour les pensées que l'on ne peut dire, ne veut dire à personne. Et puis un jour tu seras la, celle pour qui tout prendra un sens et tu me liras, tu me comprendras...
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Vis comme si tu devais mourir demain. Apprend comme si tu devais vivre toujours.
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6 juillet 2017

Zoé tu es ma haute lumière à travers le blizzard

Pjet1

 

Quand un artiste écrit des chansons auxquelles tu t'identifies.

Quand il rentre dans ta tête et t'arrache les tripes paroles après paroles.

Quand en plus tu n'es pas seul et qu'en plus de parler de toi il parle d'elle.

Quand il parle de nous provoquant des émotions qui dépassent l'entendement

Quand tu t'aperçois qu'elle est en toi....

 

 

tshi4t2

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10 juin 2017

Elle est pas canon ma zebrette?

emma2blog

10 juin 2017

Manuréva

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     Je suis un navigateur solitaire qui a parcouru les océans de la vie. J’ai rencontré plus de tempêtes et de récifs tout au long de ma traversée que de coins de paradis ou accoster. J’ai aussi croisé quelques îles qui m’ont rendues fou tant elles étaient belles et à chaque fois que j’ai voulu les explorer je m’y suis retrouvé seul. Ces îles désertes, que seule la nature avait réussie à habiter. Les hommes y avaient renoncé soit par peur de les dénaturer soit par peur de ne pouvoir revenir en arrière. Quant aux autres ils avaient essayé de les coloniser détruisant tout sur leur passage. La nature reprends toujours ses droits et finie toujours par chasser l’envahisseur. Néanmoins les traces que les intrus laissent en se retirant peuvent être dévastatrices.

      De mon côté les couches de sel successives après chaque naufrage ont enrobées mon cœur. L’isolant un peu plus à chaque fois mais le maintenant dans un état de conservation intact. Hier, oui c’était hier à l’échelle d’une vie j’ai découvert un coin de nature perdu au milieu de cette immensité d’insignifiance. Je suis en train d’en faire le tour, cet endroit magique n’est indiqué sur aucune carte des mondes connus ou inconnu. Pour le voir il faut enlever son déguisement, celui que la vie les autres nous font porter malgré nous et retrouver ses yeux d’enfants ou l’on s’émerveille des belles choses. Pour la première fois depuis longtemps J’aimerai faire escale au creux de ce bras de mer, m’amarrer à ces pores. Je n’ai plus peur aujourd’hui,  je sais qu’à chaque fois que je tombe à l’eau, il n’y a que dans mes larmes que je puisse me noyer alors j’hôte mon armure si lourde qu’elle pourrait me faire couler. J’ose m’avancer vers le cœur de ce domaine, je prends garde de ne rien écraser sur mon passage, de jeunes pousses toutes fraiches déploient leur feuilles de part et d’autre du chemin. Sur certaines je vois écris peur, souffrance mais elles ne poussent pas assez vite à coté de celles où il y a écrit vie, joie qui finiront par prendre le dessus. Je ne cherche rien je contemple émerveillé cet endroit ou le soleil se lève et se couche toute la journée. J’ai senti une présence, cette île est habitée, je me suis senti observé de loin. Il faudra sûrement du temps pour gagner sa confiance, qu’elle voit qu’il n’y a rien à craindre, qu’elle n’aura pas mal. Je repars sur mes pas pour rejoindre mon embarcation, je n’ai pas noté le chemin, c’est étrange il me semble que je le connaissais déjà, je ne suis pas perdu.

     Ce soir je dormirai sur mon bateau, allongé sur le pont je m’enivrerai des airs de jasmin que l’ile dégage quand le vent vient de la terre. Dans chacune de ses expirations je prendrai mon inspiration comme pour ne pas mourir asphyxié par une bouffé d’air qu’elle n’aurait purifié.

           Demain je me réveillerai, le monde n’aura pas changé, il sera juste plus beau pour moi parce que je sais qu’elle existe.

 

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14 janvier 2017

Tempus Fugit...

Le temps passe, seul restent les souvenirs

14 janvier 2017

LE JARDINIER ET LA ROSE

    Un joli bouton de rose est apparu ce matin dans le jardin. Le brave jardinier aime se promener tout autours pour le regarder s’épanouir jour après jours. Couvert de rosé le  matin et un peu plus ouvert chaque soir. Il l’observe, le caresse et veille à ce qu’il ne manque de rien.

    Quand viendra le moment de la cueillette ? Demain ? Jamais peut être ? La petite rose naissante se pose mille questions. Un à un ses pétales se sont déployées, laissant entrevoir son petit cœur tout tendre. Une douce odeur s’en échappe parfumant l’air alentour. Sa couleur sable, évoque les climats chauds et le bien-être, elle a quelque chose de ses cousines du désert. Celles que l’on trouve au nord-est d’Ouarzazate dans la vallée des roses.

    Elle a peur, elle se rassure en se disant que ses épines tendues la protègeront, tout en espérant au fond d’elle que le gentil jardinier qui a pris soin d’elle osera les braver. Elle ne veut pas le blesser mais ne veut pas non plus se retrouver nue sans défense.

    Il la laissa s’épanouir ; devenant chaque jour un peu plus belle. Entouré de ses sœurs toutes plus colorées, élancées les unes que les autres elle se trouvait fade, ses feuilles trop grandes ses pétales trop petits. Son soigneur lui aussi il les trouvait fades, trop grosses, trop petites toutes les roses de son jardin. Il n’avait d’yeux que pour elle, la petite rose des sables.

    Le petit jardinier ne put se résoudre à couper cette belle plante. Il l’aimait, et l’idée qu’elle souffrit lui était insupportable. Alors il continua à la visiter chaque jour de sa vie et la petite rose couleur sable ne fana jamais. 

 

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10 janvier 2017

Baudelaire, mon préféré......

                        

Tout entièredors

Le Démon, dans ma chambre haute,
Ce matin est venu me voir,
Et, tâchant à me prendre en faute,
Me dit : " Je voudrais bien savoir,

Parmi toutes les belles choses
Dont est fait son enchantement,
Parmi les objets noirs ou roses
Qui composent son corps charmant,

Quel est le plus doux. " - Ô mon âme!
Tu répondis à l'Abhorré :
" Puisqu'en Elle tout est dictame,
Rien ne peut être préféré.

Lorsque tout me ravit, j'ignore
Si quelque chose me séduit.
Elle éblouit comme l'Aurore
Et console comme la Nuit ;

Et l'harmonie est trop exquise,
Qui gouverne tout son beau corps,
Pour que l'impuissante analyse
En note les nombreux accords.

Ô métamorphose mystique
De tous mes sens fondus en un !
Son haleine fait la musique,
Comme sa voix fait le parfum ! "

 

                      

 

9 janvier 2017

La tête de Blog

     Quelques mots sur le bandeau du blog. Apres plusieurs tentatives infructueuses et recalées par ma directrice artistique (elle se reconnaitra), ce dernier a été jugé acceptable.  Il est Issu d'éléments piochés sur le net que j'ai retravaillé. Inconsciemment il est construit à mon image et reflète un certain idéal de vie. Je me suis rendu compte de cela une fois mis en ligne. Je vais essayer de le décortiquer ici et d'en faire une analyse exhaustive.

  La structure est réalisée en 3 parties, les côtés droit et gauche, l’image centrale et le texte.

 

464

 the-mind2

 Moyenne

 

Droite

 

       

     

        Le point central est évidement le zèbre d’ailleurs il est bien au centre du bandeau, je dirais même ils sont au centre du bandeau. Pour la symbolique de l'animal vous pouvez vous référer à la description de Jeanne SIAUD-FACCHIN qui est l'inventeur du terme au cas où vous soyez tombé ici par hasard et que le terme vous échappe complètement. Ici je ne suis pas seul, je ne suis pas non plus en troupeau. Nous sommes 2, un couple de zèbre. Madame est au milieu, elle occupe la place la plus importante. Je suis derrière elle comme si je montais la garde, je prends soin d’elle, je semble placé en protecteur. Nous regardons tous les deux du même coté dans la même direction. Au bout de notre regards un arc en ciel, qui symbolise toutes les couleurs de la vie, le bonheur….

      On remarque aussi qu’ils sont dans l’herbe, ce sont des animaux sauvages, indomptés et libre. Le ciel est bleu et sans nuages. Cette photo est une allégorie du bonheur.

      J’en déduis donc que mon bonheur, mon épanouissement passe certainement par le grand amour, celle qui me comprendra comme je suis et pour cela elle devra certainement être une petite zèbrette comme moi.

     Puis vient le texte, je suis parmi les hommes et pas en dehors. Un signe que j’essaye désespérément d’appartenir à ce monde qui n’est pas toujours le mien.

Cette image et issue de mon cerveau, c’est mon idéal tel que je voudrais le vivre...

 

7 janvier 2017

Au commencement il y avait...

                    Il y a bien longtemps dans une banlieue lointaine....

           J'ai toujours su que j'étais différent, à la maternelle le petit garçon solitaire s'est retrouvé confiné au fond de la classe. Trop curieux, posant trop de questions....
Alors, se rendant compte et étant inquiète pour sa progéniture, ma maman m'a emmené consulter. Un psy sûrement, je devais avoir 5 ans. Je me souviens avoir dessiné, regardé des tâches.... Conclusion enfant précoce. Et puis plus rien. On est fin des années 70 et rien n'existe pour accompagner ces enfants différents. Depuis toujours, ma vie a été chaotique tant au niveau familial, scolaire et amoureux. Je n'ai jamais mis ça sur le compte du zèbre. Grand tort me fasse, d'avoir voulu me fondre dans la masse, je suis peut-être passé à côté de ma vie. Néanmoins je ne suis pas prêt à rejoindre un troupeau, le communautarisme me fait horreur, mais je suis avide d'échanges, d'histoires, de me sentir moins seul dans ce monde qui n'est pas le mien.

                                                                   

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